Arrêt de Travail des indépendants: 4 idées reçues qui coûtent cher
Si vous êtes entrepreneur vous avez le statut de Travailleur Non Salarié (TNS). Cela implique un niveau de protection sociale différent et souvent inférieur à...
Noémie Vermandel
Courtière en assurances

Si vous êtes entrepreneur vous avez le statut de Travailleur Non Salarié (TNS). Cela implique un niveau de protection sociale différent et souvent inférieur à celui des employés. Bien que les indépendants soient rattachés à un régime de base obligatoire, les couvertures offertes sont fréquemment insuffisantes, surtout en cas d'interruption forcée de leur activité. Cette situation est la source de nombreux mythes et de grandes incertitudes autour de l'assurance prévoyance destinée aux entrepreneurs.
Quelles sont les convictions erronées les plus courantes sur la protection des indépendants ? Et quelle est la stricte vérité factuelle ? Faisons le point ensemble.
Sommaire de l'article :
- Que devient votre revenu en cas d’incapacité de travail ?
Idée reçue n° 1 : Je continue toujours de travailler, même malade.
Idée reçue n° 2 : La couverture de mon régime social est largement suffisante.
Idée reçue n° 3 : Mes indemnités seront versées sans délai.
Idée reçue n° 4 : Un contrat de prévoyance représente une charge financière excessive.
Optimiser sa sécurité financière grâce à un contrat de prévoyance personnalisé.
Découvrez nos solutions d'assurance prévoyance.
Réponses aux questions fréquentes sur la prévoyance TNS et l'arrêt de travail.
Que devient votre revenu en cas d’incapacité de travail ?
Idée reçue n° 1 : Je continue toujours de travailler, même malade.
Idée reçue n° 2 : La couverture de mon régime social est largement suffisante.
Idée reçue n° 3 : Mes indemnités seront versées sans délai.
Idée reçue n° 4 : Un contrat de prévoyance représente une charge financière excessive.
Optimiser sa sécurité financière grâce à un contrat de prévoyance personnalisé.
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Réponses aux questions fréquentes sur la prévoyance TNS et l'arrêt de travail.
Pour l’indépendant, toute interruption de travail se traduit immédiatement par un arrêt de la production et, par conséquent, par une diminution drastique, voire l’arrêt total, de ses rentrées d'argent. Lorsque vous êtes confronté à cette situation, votre équilibre financier est directement menacé. De plus, les aides financières versées par votre régime de rattachement en cas d'incapacité sont souvent inadaptées pour vous permettre de conserver votre niveau de vie habituel.
Face à cette réalité financière, examinons les fausses croyances les plus répandues concernant les arrêts de travail chez les TNS.
Idée reçue n° 1 : Je continue de travailler, même malade
Il est vrai qu'une brève indisposition ou un trouble de santé mineur permet souvent de maintenir son activité, le télétravail étant une option pour beaucoup d'entrepreneurs.
Cependant, il sera impossible de poursuivre votre travail si vous êtes victime d'un accident grave (comme une fracture) ou si vous souffrez d'une maladie entraînant une perte de validité significative ou un alitement forcé.
Votre activité, comme celle de la majorité des TNS, dépend entièrement de votre présence et de votre capacité à exécuter vos tâches. À la différence notable des employés qui bénéficient d'une garantie de maintien du salaire de base pendant un certain temps, une absence professionnelle forcée pour l'indépendant signifie une cessation complète de vos revenus, entraînant une perte salariale potentiellement dévastatrice.
Idée reçue n° 2 : La couverture de mon régime social est largement suffisante
En cas d'incapacité de travail, le système de protection des TNS est nettement moins protecteur que celui des salariés, qui bénéficient souvent d'une couverture collective proposée par leur employeur. De plus, pour pouvoir prétendre à des prestations, vous devez avoir été affilié au régime obligatoire de votre branche professionnelle pendant une durée minimale (souvent un an).
Les indemnités journalières (IJ) versées aux indépendants par la Sécurité Sociale (SSI) sont beaucoup plus faibles. Leur montant quotidien est plafonné et leur durée de versement est limitée :
Artisans et Commerçants (SSI) : Ils ne reçoivent que la moitié (50 %) de leur revenu journalier moyen, et ce, pendant une période maximale de 365 jours.
Professions Libérales : L'aide de la SSI prend fin après seulement 87 jours consécutifs, après application d'une franchise de 3 jours. Après cette période, c'est l'organisme de retraite et de prévoyance de la profession qui prend le relais. Cependant, plusieurs caisses (comme la CAVEC pour les experts-comptables) n'assurent plus le versement des indemnités après 90 jours. Si l'incapacité se prolonge, l'indépendant se retrouve alors sans aucune source de revenu.
Enfin, il faut absolument considérer que les dépenses de fonctionnement de votre entreprise (loyer commercial, charges fixes, abonnements) doivent être réglées et ne sont jamais prises en charge par le régime obligatoire.
EXEMPLE
Un boulanger ayant perçu respectivement au cours des 3 dernières années : 18 000 €, 19 000 € et 21 000 €. Son revenu annuel moyen des 3 dernières années est égal à 19 333 €.
Son régime obligatoire (SSI) lui versera 26,48 € par jour (19 333 € / 730) en cas d’arrêt de travail, soit un manque à gagner de 50 % de son revenu d’activité.
[Durée maximum d'indemnisation: 360 jours sur une période de 3 ans.
Méthode de calcul: revenu moyen des 3 dernières années/730 dans la limite d' un PASS)].
Idée reçue n° 3 : Mes indemnités me seront versées sans délai
L'indemnisation d'un arrêt de travail est soumise à des périodes de franchise (carence). Par exemple, pour la Sécurité Sociale des Indépendants, les versements ne commencent qu'à partir du 4ème jour d'interruption en cas de maladie ou d'accident.
L'accès aux indemnités n'est donc pas instantané, car il est conditionné par l'accomplissement des démarches administratives. L'indemnisation n'est donc pas immédiate. De plus, votre caisse primaire d'assurance maladie effectue généralement le versement des indemnités journalières de manière bi-mensuelle (tous les 14 jours en moyenne).
Idée reçue n° 4 : Un contrat de prévoyance représente une charge financière excessive
Le coût d'une assurance prévoyance est souvent bien inférieur à l'impact financier d'une perte de revenus résultant d'un arrêt de travail imprévu. La souscription d'un tel contrat vous offre la sérénité nécessaire pour développer votre activité et assure la protection financière de votre foyer. De plus, les contrats sont personnalisables : vous pouvez sélectionner uniquement les garanties indispensables pour adapter l'offre à votre budget, avec une facilité de paiement par mensualisation des cotisations. Cerise sur le gâteau: les cotisations sont déductibles fiscalement.
Optimiser sa sécurité financière grâce à un contrat de prévoyance personnalisé
Selon les options choisies, une prévoyance complémentaire vous permet de maintenir votre niveau de vie en complétant les faibles prestations versées par votre régime obligatoire en cas d’incapacité de travail. En cas d'invalidité définitive, un tel contrat vous assure le versement d’une rente dont le but est de vous aider à conserver votre qualité de vie. Enfin, en cas de décès, un capital est versé à vos bénéficiaires, apportant un soutien financier crucial immédiat.
Il existe donc de nombreuses fausses idées concernant la couverture des TNS, qui peuvent avoir des conséquences considérables sur votre avenir personnel et professionnel. Si vous pensiez être suffisamment protégé par votre régime de base, il est impératif de réévaluer cette conviction.
Pour vous et vos proches, assurez votre sécurité financière en optant pour un contrat de prévoyance complémentaire adapté à votre activité.
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